La-Rue-de-Siam

Jeudi 6 janvier 2011 à 18:07

« Quand j'avais 5 ans, ma mère avait pour habitude de me répéter que le bonheur était la clé de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit " heureux ". Ils m'ont donc dit que je n'avais pas compris la consigne, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. »

John Lennon

Mardi 4 janvier 2011 à 1:13

http://la-rue-de-siam.cowblog.fr/images/IMGP0362.jpg
Je suis royalement dans la merde pour les partiels. Plus que jamais dans la merde pour des examens, je crois. Mais je suis ici quand même. Normal, non? J'ai été chez le coiffeur, nouvelle année, nouvelle tête. Ça change, et je trouve ça bien. (Ci-dessus) Les chats sont calmes, ça fait du bien.
C'est affreux, je l'ai vu aujourd'hui, je le vois demain, mais il me manque. J'avais oublié à quel point on pouvait perdre la notion de temps, et de la fierté un peu aussi quand on tombe amoureux. On se ressemble. Et on est différent. Je ne le connais pas encore beaucoup, ça vient petit à petit, mais j'ai l'impression qu'on se sent bien tous les deux. On rit beaucoup, on se taquine, on est complice. Ça fait énormément de bien.

Lundi 27 décembre 2010 à 17:50

http://la-rue-de-siam.cowblog.fr/images/SelphieFF803.jpgOui, imaginons deux minutes que je sois un garçon. En tout cas, c'est ce que je suis entrain de faire, moi.
 
J'ai un humour à la Hugh Grant dans ses films, et je sais comment attirer les filles. Ou alors... Peut-être que je suis Gay. Je ne sais pas. En tout cas, je suis un connard, mais je finirai par tomber vraiment amoureux. (C'est cliché, mais je m'en fous !) Oui, je suis un connard par peur de m'attacher et de souffrir. C'est une façon de se protéger, hein.
J'ai une mèche devant la tronche, tout le temps, parce que ça fait mystérieux, et puis, ça me permet de me cacher un peu. Parce que je suis grand, et du coup, on ne me loupe pas. C'est un peu gênant, parfois.
Malgré que je fasse le con, j'essaie d'être le plus possible là quand mes amis, ou mes proches en général en ont besoin.
Par contre, je ne me confie que très peu, je n'aime pas m'étaler sur mes soucis. Il y a des gens qui ont une vie tellement plus difficile que la mienne.
Je m'habille, euh, comme
ça. (Ouais, je sais, c'est Zac Effron. -_-)
Bref, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, ça suffit comme ça.

En résumé, je serais un gros cliché.
Vive mon imagination, quelle originalité.

Samedi 25 décembre 2010 à 21:19

http://la-rue-de-siam.cowblog.fr/images/placedelalibertebrest-copie-2.jpg
 Cette ville. Une ville dans laquelle j'ai emménagée par dépit, parce qu'elle était la seule à posséder la filière en faculté que je voulais à proximité de chez moi. Mes parents n'avaient pas les moyens de me faire emménager dans une ville plus lointaine. C'était moins cher, et plus pratique.
A vrai dire, je ne connaissais pas cette ville. J'y avais les pieds quelques fois bien sûr, pour aller faire du shopping avec ma mère (Pour changer de Quimper, un peu) ou pour les manifestations (Qui devaient faire bouger un peu plus les choses que celles de Châteaulin.), et une fille pour voir une amie. Je ne connaissais donc que très peu Brest, je m'étais même perdue près de la fac de lettres, c'est pour dire.
Alors, moi, sortant de ma petite cambrousse, voyait Brest comme LA VILLE, la grande civilisation en fait. Les portes de la grande vie s'ouvrait à moi.
Les premiers temps, tout était grandiose. Vraiment grandiose. La rue de Siam (J'habite dans une rue parallèle à celle-ci), bien qu'encombrée par les travaux du Tramway était un plaisir à dévaler. La rue Jaurès et ses boutiques, c'était du rêve à portée de main, de pieds surtout, et tous les jours.
La place de la Liberté, je pouvais la squatter quand je le voulais.
Puis, il y avait la Fac', une nouvelle année dans une nouvelle ville, et de nouveaux bâtiments, de nouvelles têtes, une nouvelle façon d'étudier, de nouvelles responsabilités. Que du nouveau en bref, ce qui n'était pas pour me déplaire. J'étais même plutôt aux anges.
Mais, peu à peu, la routine s'est installée, la ville m'a parue moins grande, moins jolie (Je ne la trouvais pas sublime, mais bon, elle avait un petit quelque chose), moins magique en fait. Tout me semblait déjà vu, moins impressionnant, moins drôle.
Mais depuis peu, depuis qu'il a neigé en fait (Je ne vois pas le lien non plus), je me rend compte qu'en fait, cette ville me touche quand même. Je la trouve émouvante oui. J'y ai beaucoup de souvenirs, les jeudis étudiants, les soirées Mcdo, ou Jack's, les premières années de Fac, les goélands partout, le vent pris dans la tronche en bas de la rue de Siam en allant en cours le matin, la vue sur le port en se baladant pas très loin de chez moi, le marché de Noël, les rires, les sourires des personnes que j'y ai rencontré, les pleurs aussi parfois. La pluie, le soleil, quand on ne s'y attend jamais. Et tant d'autres choses, et je sais que ce n'est pas fini. Encore un an et demi avant de partir. Je compte en profiter le plus possible.
Et même si j'ai envie de partir dans une ville plus grande (Je dois aimer la pollution et le stress.), et bien,
Brest, je crois que je l'Aime.

[
Photographie. En attendant de pouvoir en prendre moi-même.]
 
 

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